De l’eau potable sûre et accessible en Afrique

De nouveaux puits pour les enfants et leur famille

Comme dans beaucoup d’autres villes au Libéria, l’eau potable disponible à Kurkai ne provient pas du robinet de la cuisine ou de la salle de bain, comme ce serait le cas au Canada. Elle doit être rapportée d’un puits situé à plusieurs heures de marche. Ce trajet prend tellement de temps que de nombreuses personnes vont plutôt chercher leur eau dans la rivière voisine : ils en paient souvent un prix douloureux sous forme de graves crampes d’estomac et de diarrhée. « Les épidémies de maladies d’origine hydrique sont fréquentes et ont coûté la vie à de nombreux enfants de moins de cinq ans », indique un rapport de notre équipe au Libéria. Lifewater a répondu à cet enjeu en forant un puits pour fournir de l’eau potable à toute la population de Kurkai. Désormais, les familles sont en bien meilleure santé et plus personne ne meurt à cause de la mauvaise qualité de l’eau. Les enfants sont en bonne santé et vont régulièrement à l’école, tandis que les adultes sont aussi en bonne santé, travaillent et s’occupent de leurs enfants. Le puits a ainsi permis d’améliorer la santé physique des habitants de Kurkai, ainsi que la santé économique et sociale de la ville. Malheureusement, de nombreuses autres villes libériennes attendent toujours d’avoir accès à un puits, et les gens y boivent de l’eau potentiellement mortelle en attendant.

Contexte

La bonne action répond au besoin urgent d’accès à l’eau potable au Libéria. Chaque année, dans les pays en développement, environ 1,6 million de personnes meurent de maladies diarrhéiques (typhoïde, dysenterie, etc.) causées par la consommation d’eau insalubre ou une hygiène inadéquate (Our World in Data). Cela signifie 4 384 décès par jour, soit 182 par heure, trois par minute, ou un toutes les 20 secondes. Plus de la moitié (801 000) de ces décès concernent des enfants âgés de cinq ans et moins (Centre for Disease Control). Au Libéria, où les guerres civiles consécutives (1989-1997 et 1999-2003) ont décimé le système de santé, les maladies diarrhéiques sont la quatrième cause de décès (World Life Expectancy). Pour 1 000 enfants nés au Libéria, 85 meurent avant d’atteindre l’âge de cinq ans, la plupart des suites d’une maladie diarrhéique (Banque mondiale). C’est un taux de mortalité infantile 17 fois plus élevé qu’au Canada. Le Center for Disease Control déclare : « La prévention de la diarrhée axée sur l’eau potable et l’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement est non seulement possible, mais rentable : chaque dollar investi rapporte en moyenne 25,50 $ en économies de soins de santé et en amélioration de l’activité économique. » Lifewater Canada fournit de l’eau salubre et accessible au Libéria en forant de nouveaux puits, en réhabilitant des puits en panne, en construisant des toilettes communautaires et des stations de lavage des mains, et en offrant des formations sur la santé et l’hygiène.

La bonne action

Le don d’aujourd’hui à Lifewater Canada permettra de fournir de l’eau potable facilement accessible à un enfant ou un adulte au Libéria pendant neuf mois. Comment calculons-nous cela? Lifewater fournit de l’eau salubre et accessible en forant des puits. Chaque puits au Libéria coûte normalement 5 200 $ CAN et fonctionne au moins 12 ans avant qu’une révision ou une réhabilitation majeure ne soit nécessaire. Cela signifie que chaque puits coûte en moyenne 433 $ par an. Comme les puits répondent généralement aux besoins d’environ 435 personnes par année, les 433 $ investis chaque année bénéficieront à peu près au même nombre de personnes, ce qui revient à 1 $ par personne par année. L’argent donné à Lifewater par le biais de cette bonne action sera investi dans un puits pour fournir à une autre communauté libérienne de l’eau potable et accessible afin que les enfants et leurs familles n’aient plus besoin de s’approvisionner dans les rivières et les étangs contaminés, risquant ainsi de contracter des maladies diarrhéiques potentiellement mortelles. Nous forerons le puits en partenariat avec la communauté locale, et nous formerons la population locale à son entretien.