Des toilettes scolaires pour un avenir meilleur

Améliorer l'état des installations sanitaires dans les écoles

Faith aime aller à l'école. Elle apprend vite et chaque matin, elle a hâte d'aller en classe retrouver ses amies. Mais depuis qu'elle a ses règles, cette adolescente de 13 ans est contrainte de rester à la maison pendant quelques jours chaque mois. L'école ne disposant pas de toilettes en bon état, elle ne sait pas comment elle pourrait survivre à une longue journée d'école sans risquer de se mettre dans une situation embarrassante. En Tanzanie, beaucoup de filles sont dans la même situation que Faith. Nombreuses sont celles qui ne vont pas à l'école régulièrement en raison du manque de toilettes et de lavabos fonctionnels, ce qui a un impact sur leur performance à l'école et donc, sur leurs chances de réussir leur scolarité. Les toilettes scolaires sont donc un facteur clé pour un avenir meilleur pour de nombreuses filles, car elles leur permettent d'aller en cours plus longtemps et plus régulièrement.

Contexte

Comparées à celle des pays voisins (le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda), les conditions sanitaires en Tanzanie, notamment en zone rurale, sont particulièrement mauvaises. Selon l'UNICEF (2018), moins d'un ménage sur dix y dispose d'installations sanitaires. Et dans la plupart des écoles, il n'y a pas suffisamment de toilettes. Celles qui existent ne répondent souvent pas aux exigences minimales de fonctionnalité et d'hygiène. À titre d'exemple, les toilettes des filles dans plus de la moitié des écoles sont dépourvues de portes, et dans 84 % des écoles tanzaniennes, il n'existe pas de lavabos fonctionnels, selon un rapport de l'UNICEF. C'est également le cas à l'école primaire de Mramba, une école publique située dans la zone rurale et aride de Mwanga, au pied des monts Pare, au nord-est de la Tanzanie. C'est l'une des rares écoles de ce pays d'Afrique de l'Est à disposer d'une section consacrée aux enfants sourds. Les quelques toilettes dont dispose l'école sont dans un état de vétusté très avancé. Et là aussi, il n'y a ni portes, ni lavabos. Autre défi : souvent, élèves et enseignants ne sont pas conscients de l'importance du respect des règles d'hygiène de base pour une bonne santé. Par conséquent, nombreux sont les enfants qui continuent de mourir de suites de maladies infectieuses qui auraient pourtant pu être évitées. Selon l'UNICEF (2018), de meilleures installations sanitaires et l'application de règles d'hygiène simples suffiraient à prévenir près de la moitié des maladies diarrhéiques dans le monde.

La bonne action

Grâce à votre bonne action aujourd'hui, vous contribuez à financer la construction de nouvelles toilettes et autres installations sanitaires à l'école primaire de Mramba. Tous les élèves et tous les enseignants reçoivent une formation à l'hygiène qui permet de les sensibiliser davantage quant à l'importance de l'application de règles d'hygiène de base. Des affiches informatives avec des images montrant comment bien se laver les mains rappellent aux élèves l'importance de l'hygiène des mains à l'école, et contribuent à réduire les cas de maladies infectieuses. Un développement sain des enfants favorise leur réussite scolaire. Et surtout, l'accès à des toilettes scolaires convenables est la voie vers un avenir meilleur pour les filles. Faith peut alors, elle aussi, de nouveau aller à l'école chaque jour.