Jour 4
 1 paquet de graines de pollinisateurs pour abeilles au Canada

Les corridors pour pollinisateurs du Centre-Est de l’Ontario

Préservent la biodiversité et la santé des écosystèmes

« Les insectes sont en grande difficulté, mais il y a de l’espoir » (David Suzuki). Plus de 30 cultures économiquement importantes de l’Ontario ont besoin de l’action des pollinisateurs comme les abeilles pour assurer un bon rendement. Sans ces pollinisateurs, la chaîne alimentaire telle que nous la connaissons n’existerait pas. Le professeur Laurence Packer de l’Université York souligne que de nombreuses espèces de bourdons qu’on trouve au Canada ont vu leur abondance et leur aire de répartition géographique considérablement diminuées. Il souligne que « le déclin des pollinisateurs importants aura des impacts en cascade sur l’ensemble de l’écosystème ».
Ces déclarations décrivent les conséquences et les impacts désastreux qui surviendront si les espèces pollinisatrices ne sont pas protégées. À mesure que la population du comté de Peterborough augmente et que les aménagements résidentiels suivent, il devient urgent de créer des corridors pour les pollinisateurs et de maintenir leur biodiversité ainsi que celle des plantes indigènes de la région. Même des gestes simples comme la culture en pot de plantes indigènes peuvent aider à lutter contre le déclin de nos insectes.

Nécessité

Éducation concernant les pollinisateurs indigènes; fourniture de graines de plantes indigènes aux membres de la communauté du comté de Peterborough.

Activité

La Fondation LCS achète des graines de plantes pour pollinisateurs indigènes et facilite l’éducation et la livraison des graines entre les étudiants de LCS et les membres de la communauté locale.

Impact en chiffres

Par exemple 7 500 trousses éducatives sur les graines de plantes pour pollinisateurs indigènes préparées et remises aux membres de la communauté pour la plantation.

Résultat

Par exemple 7 500 logements planteront 37 500 pi2 supplémentaires de graines de plantes pour pollinisateurs indigènes, agrandissant ainsi les corridors de pollinisation.

Effet systémique

Amélioration de l’éducation communautaire sur l’importance des plantes indigènes et accès accru à l’habitat urbain pour les pollinisateurs.

Contexte

On prévoit que la population du comté de Peterborough augmentera de 15 à 30 % au cours des 30 prochaines années (ministère des Finances de l’Ontario, 2019), et le paysage naturel sera probablement perturbé par l’expansion des infrastructures. Dans de nombreux ensembles résidentiels récents, on plante surtout des espèces non indigènes (y compris des espèces végétales envahissantes ou décoratives) que les pollinisateurs locaux ne seront peut-être pas en mesure d’utiliser, ce qui les empêchera de prospérer dans la région (Barker et Sargent, 2020). Cela entraînera une fragmentation de la flore indigène, avec un impact sur les zones d’alimentation des pollinisateurs indigènes. Ce déclin de la santé et de la prévalence des pollinisateurs n’est pas seulement un problème local : c’est un enjeu qui touche toute la planète (Marshman et coll., 2019).
Étant donné que les pollinisateurs pollinisent environ 35 % des cultures mondiales (ce qui en fait une question de sécurité alimentaire) et 90 % de la flore de la Terre, il est essentiel que nous créions, au sein de nos environnements urbains, des habitats aptes à soutenir ces insectes cruciaux (Marshman et coll., 2019). Un autre facteur qui a un impact sur la santé des pollinisateurs est l’utilisation courante de pesticides pour les plantes non indigènes des jardins urbains (Fondation David Suzuki, 2021). De manière générale, les espèces végétales indigènes n’ont pas besoin de pesticides pour prospérer, et elles contribuent donc à créer un habitat plus hospitalier. Avec de nouveaux ensembles résidentiels incluant des plantes indigènes et des membres de la communauté ayant des connaissances accrues, il est possible de lutter contre les habitats fragmentés et de fournir une densité de plantes indigènes suffisante pour que les pollinisateurs bénéficient de corridors dans les environnements urbains.

La bonne action

Avec chaque don, LCS achètera des graines de plantes indigènes convenant aux pollinisateurs. Les étudiants de LCS seront sensibilisés à l’importance des pollinisateurs et des plantes indigènes. Les élèves emballeront et livreront ensuite les graines aux membres de la communauté, en accordant la priorité à ceux qui vivent dans les zones nouvellement aménagées. En favorisant l’échange concernant les plantes pour pollinisateurs indigènes, ainsi que leur croissance et leur appréciation, et en offrant aux membres de la communauté l’occasion de visiter son campus, LCS permettra à la communauté de se concentrer sur les pratiques de jardinage régénératives locales.
De plus, les graines seront plantées de manière stratégique, ce qui se traduira par des habitats moins fragmentés pour les pollinisateurs locaux et une augmentation des plantes indigènes favorables aux pollinisateurs. Cela soutiendra et encouragera les pollinisateurs sauvages locaux à rester dans la région. Les impacts directs de cette action seront l’amélioration de la biodiversité dans la région et la priorité à la plantation de graines indigènes pour mieux soutenir notre environnement local et promouvoir un écosystème sain et diversifié.

A propos de Lakefield, ON - CANADA

Lakefield (Peterborough), ON

Population
Lakefield
17 060

PIB par habitant Peterborough
(2016)
$ CA 39 229

Lac Katchewanooka - L'un des lacs Kawartha dans le centre-sud de l'Ontario. Il a une longueur d'environ 5 milles et une largeur de 0,5 mille. La voie navigable Trent Severn traverse le lac. Le Lakefield College School se trouve sur son côté est.

Avec plus de 700 espèces indigènes au Canada, les abeilles sont les plus communes. À l'heure actuelle, 8 espèces d'abeilles sauvages sont classées dans la catégorie des espèces en péril au Canada.